The Pearl. John Steinbeck
La perle. La bonne fortune que tout le monde cherche. Une perle si grosse qu'elle muerait le destin misérable d'un pêcheur en une vie riche et confortable. Kino est un homme simple qui vit de la mer en travaillant dur, comme l'a fait son père et avant lui le père de son père. C'est ainsi et il n'y a lieu de se plaindre.
Un matin alors que tout le monde se réveille doucement, un scorpion se glisse dans le berceau de Coyotito, le fils de Kino. Le vaillant pêcheur attrape et tue la bête mais le mal est fait, Coyotito a été mordu. Juana, la mère, se précipite pour sucer le venin du cou de son fils et pendant ce temps le vacarme et les cris rameutent tout le village. La communauté est sous le choc tandis que la famille décide d'amener le bébé chez le médecin. Tout le village suit en procession, curieux et inquiet partageant la peine de la famille.
Le médecin est un notable, confortablement assis sur son serment d'Hypocras et qui laisse porte close à toutes les inquiétudes. Malgré toute la rage de Kino, la porte ne s'ouvrira pas et il faut continuer de vivre tout en espérant. Alors le pêcheur retourne à la recherche perles. A bord de sa misérable barque il entraîne sa femme et son fils dans sa quête.
Aujourd'hui il plonge avec encore plus de volonté et parmi les huîtres qui s’entrouvrent il décèle l'éclat majestueux de la grosse perle. Remplissant son panier il sait déjà qu'il a trouvé là de quoi changer son destin. En l'ouvrant la perle se révèle être plus grosse et plus belle qu'aucun de ses rêves n'aurait su lui dessiner.
Très vite le bruit se répand, Kino à trouvé LA perle. Accoure le village entier et même le médecin qui essaie de faire main basse sur le trésor. Le pêcheur commence à entendre la mélodie du mal que dégage la perle. Les malheurs s'enchaînent alors qu'on essaie de la lui dérober et l'histoire se finira sur une chasse à l'homme.
Steinbeck sait comme personne décrire les gens simples, les travailleurs miséreux et leurs sentiments. Avec beaucoup de pudeur il dessine les gouffres séparant hommes riches et pauvres. Une plume qui fait tousser tellement il fait voler la poussières des frusques de ses personnages. Encore une fois Steinbeck est troublant du réalisme brut des tableaux de Millet.