The catcher in the rye. J.D. Salinger

Drôle de titre, surtout dans sa traduction française « l’Attrape Cœur », qui donne déjà une impression étrange. Pour le comprendre, il faut lire le poème de Robert Burns « Comin Thro the Rye » qui décrit un géant rattrapant des enfants qui jouent dans un champ de seigle qui tomberaient dans un précipice s’il n’était là. C’est une image très onirique décrivant le passage de l’adolescence à l’âge adulte.
Dans l’ouvrage de J.D. Salinger, on suit Holden Caulfield chassé de son école de Pencey pour mauvais résultats scolaires. L’élève issu de bonne famille part alors en cachette de son école
Le livre de J.D. Salinger est centré sur un personnage principal Holden Caulfield, fils de bonne famille et élève à Pencey, un internat réputé près de New York. Pour faute de mauvais résultats scolaires, Holden est renvoyé de son école et décide de partir plus tôt pour vivre un bout d’errance dans la Big Apple. Le jeune homme raconte ses rencontres et pensées d’adolescent un peu perdu.
Au niveau du style, c’est assez dérangeant puisque Salinger écrit presque en langage familier comme un ado en fait, utilisant à tout bout de champ « old someone » et « and all ». L’histoire n’a ni morale ni intrigue et ça donne un ouvrage peu intéressant au final. Pour la peine, je finirais avec Robert Burns :
« Comin thro the rye, poor body,
Comin thro the rye,
She draigl't a'her petticoatie,
Comin thro the rye! »