Hush Money. Robert B. Parker
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Spenser est un détective privé plutôt à la cool, armé de punchlines et d’un sucker punch à foutre au dodo le plus dodu des malfrats. Avec son ami et associé Hawk ils partagent l’amour de la boxe, des bons mots et des enquêtes au jour le jour. Susan, la compagne de Spenser est psychiatre et elle aide ce dernier à démêler les profils psychologiques des sujets sur lesquels il travaille.
Le livre s’ouvre sur Hawk qui, dans le bureau de Spenser, lui propose un dossier plutôt ennuyeux. Il s’agit de comprendre pourquoi un professeur de littérature américaine s’est vu refusé l’accès au prestigieux comité d’université. Cela semble bien terne pour deux détectives portés sur l’action mais étant présenté comme un service à rendre ils prennent l'affaire en main.
Une autre enquête vient s’ajouter au récit. Elle provient de Susan qui lui demande de trouver le harceleur de son amie KC Roth. Une femme aux mœurs légères et au profil psychologique tordu mais néanmoins victime d’un pervers. Spenser, accepte encore une fois de rendre service.
Si les deux histoires ne se recoupent pas, elles couvrent cependant un spectre assez large de perversions humaines : sexe, violence, manipulation, racisme, pouvoir, chantage, menaces,... Hawk et Spenser vont devoir élucider ces deux mystères avec très peu d’indices et beaucoup d’intuition.
Parker relate une histoire un peu terne, cependant rythmée et ponctuée de chouettes dialogues. Cela donne un bouquin épais et pourtant assez vide qui n’est absolument pas à ranger sur l’étagère des livres à relire.
« I was drinking scotch and soda and eating chicken with cashews and the girl of my dreams was jealous. I smiled happily. »