L’épouvantail. Michael Connelly

Trouvé à l’arrière de la bagnole d’un pote, ce livre est du genre sur lequel on tombe par hasard plus que l’on ne choisit. Chez les fans de littérature de supermarché, Connelly fait office de star du polar et on s’aperçoit vite pourquoi.

Avec un scénar hollywoodien on sent que le bonhomme écrit plus pour le cinéma que pour l’amour des mots. Les dialogues sont affligeants de pauvreté, les descriptions pragmatiques et très visuelles, et au final on ne sent aucune émotion à la lecture de ce torchon.

A l’image de tout film médiocre du dimanche soir, il est très divertissant, entraînant et bien rythmé. L’énigme est correctement amenée même si avec une once de perspicacité on devine le fil conducteur et la fin prévisible de l’histoire. Bref, vous l’aurez deviné, le méchant est très méchant, le gentil est super, c’est génial, on se régale.

En résumé : un bouquin qui ravira les lecteurs de bouzins façon marclévy, musso, paulocoelho ou autres kenfollett. A retrouver chez Lidl et à déguster avec une boite de raviolis premier prix.